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Les normes relatives à la création de nouveaux cardinaux peuvent être lues sous plusieurs angles. L'une de ces perspectives est l'impact géopolitique que la création de cardinaux peut avoir. En effet, les papes, en créant les cardinaux, leur ont donné une grande responsabilité et un grand poids.
Le 4 novembre, le pape François a annoncé à la surprise générale qu'il ajouterait l'archevêque de Naples, Mgr Domenico Battaglia, à la liste des 20 nouveaux cardinaux qu'il créera le 7 décembre. Le nombre de cardinaux était initialement de 21 (dont un qui n'est pas électeur), mais il était passé à 20 lorsque l'évêque Bruno Syukur de Bogor, en Indonésie, a demandé au pape François de l'exclure de la liste pour des raisons personnelles non précisées.
Avec le consistoire du 8 décembre, le pape François a « sécurisé » le collège des cardinaux pour un futur conclave et a donné à l'Église une direction claire. Si le pape devait démissionner ou mourir peu après le 8 décembre, 141 cardinaux seraient présents dans la chapelle Sixtine pour élire son successeur. Parmi eux, 112, soit 80 %, ont été créés par le pape François. En onze ans de pontificat, le pape François a créé 163 cardinaux et convoqué dix consistoires. Un tel changement de génération ne s'était produit qu'avec Jean-Paul II, qui avait convoqué neuf consistoires pour créer de nouveaux cardinaux pour 231 nouveaux bonnets rouges répartis sur 27 ans de pontificat.
Avant que le pape François ne commence à révéler les détails d'un prochain conclave, il a également été question que le pape argentin réforme les règles du conclave. Des rumeurs courent également sur la création de nouveaux cardinaux dès 2024.