Le pape François est de retour à Santa Marta depuis plus d'une semaine. Il n'a jamais été vu en public, et même les derniers décrets de canonisation des causes des saints ont été signés par le pape, mais sans rencontre avec un chef de dicastère. Par exemple, les décrets du 24 février ont été soumis au pape par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État, qui lui a rendu visite à l'hôpital avec son remplaçant, Mgr Edgar Peña Parra, le 23 février, en lui apportant tous les dossiers des chefs de service. Rien n'indique qu'une telle éventualité se soit produite cette semaine.
Le cardinal Parolin a fait savoir que seuls les dossiers les plus urgents seraient apportés au pape, tandis que les autres continueraient à suivre la vie normale de la Curie. Les nominations d'évêques, décidées longtemps à l'avance, ne devraient pas surprendre. Les cérémonies de remise des lettres de créance des nouveaux ambassadeurs sont pour l'instant bloquées, mais ils pourront exercer la quasi-totalité de leurs fonctions après avoir présenté une copie de leurs lettres de créance au substitut de la Secrétairerie d'État.
Cette routine n'est pas nouvelle dans l'histoire de l'Église. La dernière période de Jean-Paul II s'est poursuivie ainsi, avec des nominations décidées de longue date, la vie ordinaire des dicastères du Vatican et des réunions avec ses plus proches collaborateurs. Jean-Paul II, cependant, avait un gouvernement collégial et des collaborateurs de confiance, et la volonté papale était très claire, même lorsqu'il était malade. Le pape François a plutôt centralisé le gouvernement et, par conséquent, la volonté papale n'est pas tout à fait...
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