Sept jours seulement après la réouverture de Notre-Dame, cinq ans après l'incendie qui l'a ravagée, le pape François sera en Corse pour un voyage qu'il a vivement souhaité. Et l'une des raisons décisives pour lesquelles ce voyage aura lieu est que l'évêque d'Ajaccio est le cardinal François-Xavier Bustillo, franciscain conventuel et étoile montante du collège des cardinaux.
Le voyage en Corse pourrait représenter une double passation de pouvoir. Les rumeurs habituelles du Vatican soulignent que le pape François a identifié le cardinal Bustillo comme le parfait successeur de l'archevêque de Paris Laurent Ulrich, qui aura 75 ans et quittera ses fonctions dans deux ans. Du Pays basque à la Corse, de la Corse à Paris, Bustillo arriverait ainsi à la tête de l'archidiocèse le plus critique de France.
Mais le voyage en Corse est aussi une sorte d'« investiture » pour le cardinal Bustillo. Le pape François montre qu'il l'apprécie, qu'il aime son profil « franciscain » et qu'il aime son approche pragmatique des problèmes. Aux yeux du pape François, Bustillo pourrait être un successeur idéal parce qu'il vient de la périphérie et a peu de liens avec l'ensemble du monde romain qui, au cours de ce pontificat, a été quelque peu déstructuré....
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