En participant au G7 à Borgo Egnazia, en Italie, le pape François n'a pas marqué un changement de cap dans le contenu de la diplomatie pontificale. En revanche, il a marqué un changement de cap dans la forme de la diplomatie pontificale, en acceptant de participer à une réunion des "grands de ce monde" en dehors du circuit multilatéral et avec un rôle qui, bien que prestigieux, reste marginal.
C'est peut-être le signe d'une Église qui n'est plus majoritaire, qui doit regarder les nations comme n'étant plus chrétiennes, qui accepte de s'accommoder de la situation actuelle pour évangéliser. Et finalement, c'est ce que dit toujours le pape François :
- L'Église est un hôpital de campagne.
- Nous vivons dans un monde où le christianisme ne règne plus en maître.
- Nous devons essayer d'être le sel de la terre sans trop regarder les circonstances.
Pourtant, au-delà de la sympathie ou de l'intérêt personnel que peut susciter la figure du pape François, nous nous trouvons face à un événement d'un type nouveau.
Comme on l'a dit, le changement n'est pas dans le contenu. Le pape François a passé tout l'après-midi du...
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