La position sur la Chine sera l'une des questions significatives sur lesquelles se jouera prochainement la crédibilité des cardinaux. A cause de la question chinoise, deux mentalités s'affrontent. La première est la mentalité en faveur de l'accord sur la nomination des évêques, signé pour la première fois par le Saint-Siège en 2018 et renouvelé ad experimentum trois fois maintenant. La seconde est, au contraire, la mentalité de ceux qui ne veulent pas accorder de rabais au gouvernement communiste chinois, qui pensent que les nominations épiscopales sont des affaires internes, et qui ne peuvent échapper à l'idée que la hiérarchie catholique dans le pays équivaut à avoir une hiérarchie politique étrangère, une sorte d'invasion destinée à ruiner l'identité chinoise.
En réalité, entre ces deux pôles de mentalité, il y a un monde de positions, d'idées et de complications.
Du côté des opposants à l'accord avec la Chine, on trouve le cardinal Joseph Zen, 93 ans, évêque émérite de Hong Kong. Il a également subi un procès dans son pays et semble avoir été abandonné par le Vatican.
Du côté des partisans de l'accord, on trouve un autre cardinal,...
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